Elle avait pris des mots pour en faire un poème

Ou même une nouvelle à la ligne brisée,

Elle avait, dans l'écho d'un petit matin blème

Au chant de l'hirondelle, ouvert grand son cahier

 

Sur la page où surfait un souffle énigmatique

Et dans l'instant propice à humer son mystère

Elle vit se former une lettre magique

Emportée dans la glisse encrée depuis les vers

 

Elle avait pris des mots mais la trame surprise

Arpentait le chemin qui s'offrait à sa voie

Et saisissait le flot d'une larme conquise

En ce petit matin livré au désarroi

 

Plus près de l'harmonie qui délivrait ses notes

Et sans même en saisir le plus petit arpège,

Elle sentit la vie couler de ses menottes

 Emportées sans mot dire au roulis du manège

 

Elle avait pris des mots et soudain, sur la feuille

Emergeait de ses pleurs un joli carroussel,

Un souvenir si beau, si tendre que son oeil

y lisait le bonheur de s'être emparé d'elle

 

Et les chevaux tournaient et les mots éblouis

 

                        Dévoilaient tout l'émoi ravivé d'un enfant,

                  A présent haut perché sur cet instant de vie

                       Où vient naître la joie du passé au présent

 

                  Elle avait pris des mots pour en faire un poème

Ou même une nouvelle à la ligne brisée

Et trouva dans l'écho d'un petit matin blème

Un joli carroussel ouvert à tout jamais.

 

danilou

(lilalou, danicool, danièle Ouanson)

 

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                       Roses trémières - Photographie personnelle

 

 

L'instant, je crois, se fait semence

Et la Vie récolte son dû,

Elle écrit le mot providence

Pour en offrir un aperçu

 

Et les mots prêts à voir ensemble

Emerger l'encre lumineuse,

A l'orée des sons qui s'assemblent

Peut-être la rendront heureuse

 

Et le souffle doux du matin

Plus précieux qu'un grain de poussière,

Dans le flou de son calepin

Tourne une page réfractaire

 

L'instant je crois, rêve sa chance

Et la Vie lui donne le choix,

Se débattre dans la souffrance

Ou s'abandonner à la joie

 

Dans le bleu qui devient si clair

Et les larmes tombées de haut,

L'après s'échappe dans les vers

Il émerge au-dessus des mots

 

Et virevolte la mouvance

Bien à l'abri du moindre effroi,

La peine y reprend des vacances

Il est temps d'accueillir l'émoi

 

L'instant d'après a fait son don

La Vie l'a cueilli dans l'osmose,

Il vient en tisser la chanson

Comme s'ouvre un bouton de rose

 

 

danilou

 

textes protégés par copyright  00048646 (lilalou, danicool)

La forêt se courbait sous la pluie de paillettes

L'hiver en emportait l'élan frigorifié,

Les arbres enchantés ne contaient plus fleurette

L'hiver avait laissé la vie se consumer

 

La neigne en abondance avait couvert le sol

Plus un bruit ne fusait au-delà de son blanc,

La vie en renaissance attendait sa boussole

Plus un bruit n'obtenait grâce aux rigueurs du temps

 

La forêt endormie semblait morte à présent

Dans son linceul pâle, elle offrait à l'hiver

Le souffle de la vie qui fit naître un printemps,

Dans son linceul pâle, elle quittait hier

 

Le froid s'était montré en soupirant vainqueur

La nature entamait sa couvaison sous terre,

Dans l'obscur elle ouvrait les veines de son coeur,

La nature épousait les frimas de l'hiver

 

La forêt se courbait sous la pluie de paillettes

Et l'hiver s'abîmait dans les sèves naissantes,

Le temps de l'enchanter, dès après, les fleurettes,

Au coeur de la forêt, auront âme vivante...

 

 

danilou

 

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Quand chantent les choeurs de Noël

Sur les ondes et sur les écrans,

Bon Dieu, que la terre en est belle

Et se pare de diamants !

 

En filaments sur les sapins

Et guirlandes au-dessus de l'âtre,

Dans l'offrande à nos lendemains

L'Amour se déploie et folâtre

 

Dans les mots, les coeurs se dévoilent

L'espérance touche les pensées,

On croirait qu'une pluie d'étoiles

Sur le monde s'est annoncée

 

On voudrait tant le voir tourner

Dans la ronde d'un univers,

Où chaque enfant peut y trouver

Abondance et Paix sur la terre

 

Certains se refusent à y croire

Et pourtant, que serait le monde,

Sans l'Amour sur son désespoir

Et la lumière sur ses ombres

 

Tant que nos coeurs pourront s'ouvrir

Et nos actes les seconder,

Dans l'énergie qui les inspire

Nous saurons pour la Paix, oeuvrer

 

La Paix se cultive en chacun

Et puis, fait germer dans le coeur,

Ce bon grain d'Amour et d'entrain

Qui offre à la terre, sa lueur

 

Quand chantent les choeurs de Noël

Sur les ondes et sur les écrans,

Bon Dieu, que la terre en est belle,

Fêtons-le tout au long des ans !

 

danilou

 

BONNES ET JOYEUSES FETES A TOUS !

 

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Près du vieux piano ancré dans sa mémoire

Comme un souvenir qui ne s'éteint jamais,

Près du vieux piano, même sans le vouloir

Elle se laissait par l'écho, emporter

 

Les touches jaunies s'animaient sous leur voile

Et les chandeliers se nimbaient de lumière,

Lorsqu'elle entrouvrait, sous une pluie d'étoiles

La trame fleurie de ce présent d'hier

 

Présent d'une enfance, accrochée à la Lune

Berceau d'illusions et ferment de ses rêves,

Intime présence où s'engageait la plume

Offrant son rayon pour en lire la sève

 

Et le souffle court, elle puisait dedans

Un chant de sirène aux notes harmonieuses,

Quelques mots d'amour épousés dans le vent

Qui fouettait sa peine en larmes délicieuses

 

Quand la mélodie se faisait plus pesante

Et que l'atmosphère irradiait les regrets,

Plus près de l'oubli, elle entamait la pente

Où s'abîme hier en souvenirs discrets

 

Alors tous les mots se glissaient sur la toile

Comme autant de notes effleurant la page,

Le son dans l'écho rejoignait les étoiles

Et dans ses menotes, s'animait l'image

 

Regorgeant de Soleil, d'espace et de joie

Plus légère que l'air tapi en suspens,

Nourrie dans l'éveil, elle octroyait la voie

Qui puise à l'hier, tout son trait du présent

 

Dans le chant d'amour où émergeaient ces fleurs

Lorsque sous la lumière, elles s'abreuvaient,

Tous les alentours entrouvraient grand leur coeur

En paix sur la terre, le piano chantait ....

 

Près du vieux piano ancré dans sa mémoire

Comme un souvenir qui ne s'éteint jamais,

Près du vieux piano, même sans le vouloir

Elle se laissait par l'écho, emporter.

 

 

danilou

 

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